Histoire de pétales

Vous me demandez pourquoi je perche sur la montagne bleue ; Sans répondre, je souris, le coeur en paix : Fleurs qui tombent, eau qui coule, tout s’en va et s’efface… C’est là mon Univers, différent du monde des humains.

Le sommeil de printemps ignore volontiers l’aurore, Çà et là, on entend partout le chant des oiseaux. La nuit, au bruit du vent et de la pluie, Combien de fleurs sont tombées sans qu’on le sache !

Quatrains T’ang 1. Li Po 2. Mong Hao-Jan // Sur mon chemin 12-03-19

9 réflexions au sujet de « Histoire de pétales »

    1. Votre silence est donc un fleuve si j’en juge par cette cartographie muette que vous dépeignez… une rivière ni une source n’ont d’aussi beaux méandres qu’un fleuve. Reste à connaître le nom de la mer où il sombre.

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