2021, Nouvelle Année.

…en vrac depuis le 1: de la neige dans les lavandes qui embaument dans le froid, les traces de pattes de cinq loups dans la forêt, un sanglier endormi dans la neige, deux roitelets huppés occupés à dévorer, des hellébores évitées par la neige…

Je vous souhaite des forêts profondes, des chemins sauvages, des émerveillements de ciels, des pas perdus aux sommets… la grâce de la vie ici bas.

Bluette

Je suis partie , ça va sans dire, j’ai passé ma vie à ça, pour des tonnes de raisons impérieuses en tête, tristes souvent. Je n’ai jamais eu peur, même au pire de moi-même. J’aurais dû me trouver seule c’est certain, à force d’être absente on finit par vous perdre du fil des jours qui se suivent sans vous. Je n’ai rien réclamé, demandé, ni même rêvé, aujourd’hui encore, parce que rien ne m’a jamais appartenu. Mais tu es là, tu n’as jamais cessé d’être là, près de moi.

Sur la route, vers Strasbourg, octobre 2020.

Fragment d’univers / paradis sur terre, péché originel 2 –

A bien y regarder, la nature assemble ses pièces de la même façon , où que ce soit.

Ces chênes en fleurs tels la nébuleuse de la Tarentule

la nébuleuse de l’aigle, porte ouverte au bout de mon chemin

Cet amas d’étoiles ou la constellation des fleurs sur une branche d’aubépine,

tout est similaire à mes yeux ébahis… et s’accorde en une harmonique formelle unitaire dont je suis l’incidente partie.

Sur mon chemin dans l’univers, samedi 2-05-20 – collection photographique de l’univers, télescope spatial Hubble.

Inspiration

L’inépuisable* Nature nourrit l’imagination et actionne les mains des hommes depuis le commencement de notre présence.

*J’écris Inépuisable du point de vue des ressources formelles et non pas d’un point de vue ressource matérielle, comme la plupart des gens l’entendent aujourd’hui.

Ne pas s’en passer… comment m’en passer… // bijoux mérovingiens et un peu de la forêt du mont Ventoux, 25 octobre 2019.