Le chaud soleil faiblit, le vent glacé gémit, Les rameaux nus soupirent, les fleurs pâles expirent, Et l’Année Sur la terre son lit de mort, dans un linceul de feuilles mortes, Est couchée Venez, Mois, venez, Depuis Novembre jusqu’à Mai, Dans votre noir habit de deuil ; Suivez le cercueil De l’Année dans la mort glacée, Et telles de pâles ombres, veillez auprès de son sépulcre.
Percy Shelley, Automne : chant funèbre – 1 // forêt des monts de Vaucluse, 18-11-18
Bonjour!
nouvelle ergonomie et pas de retour arrière possible… vous avez publié de si belles choses….
En revanche c’est vraiment votre page et l’on n’y vient pas par hasard…
Beau texte , belle vision , amitiés D
Eh oui Didier ! Rien ne sert de revenir en arrière quand il vaut vraiment mieux aller de l’avant… Je vais continuer de publier, ça c’est certain, c’est comme une seconde nature aujourd’hui… Oui il faudra venir spécialement regarder, plus de « hasard » algorithmique ! Retrouver sa propre volonté en quelques sortes… Merci pour votre commentaire, vous êtes le premier ! 🙂
Le chaud sépulcre dont on ne se lasse jamais.
Comme un retour éternel.