Voilà le temps des contes, des fées, mon paganisme catholique, (oui, je confesse je suis hérésiarque à mes heures). Les sapins – (forêt, forêts, forêts je vous aime tant – ô Tannenbaum mon premier coup de foudre musical, j’avais quatre ans ) – illuminés pour chasser les ténèbres du solstice ; les lutins, quelques rennes, un père noël rouge et puis les grottes moussues abritant la jeune accouchée vêtue d’azur, 3 jeunes migrants chargés de leur culture à plein bras poursuivant une étoile, la faune fragile dans les froids cruels, les fleurs -des roses le plus souvent à ce que j’ai remarqué- intrépides, regardant, écloses, les aurores les cristalliser dans le givre, le gui en majesté dans les forêts du Ventoux pour embrasser mon amour dans l’axe, des couches de pulls en laine dans la maison à l’unique poêle à bûches, des senteurs de cannelle et d’orange qui s’échappent de la cuisine comme dans une histoire de Grimm et tous les chants de noël sacrés, païens, commerciaux ou originaux qui passent sur spotify dans les reflets d’étoiles pailletées et de guirlandes multicolores.
Chez moi 12-12-18