Vous me demandez pourquoi je perche sur la montagne bleue ; Sans répondre, je souris, le coeur en paix : Fleurs qui tombent, eau qui coule, tout s’en va et s’efface… C’est là mon Univers, différent du monde des humains.
Le sommeil de printemps ignore volontiers l’aurore, Çà et là, on entend partout le chant des oiseaux. La nuit, au bruit du vent et de la pluie, Combien de fleurs sont tombées sans qu’on le sache !
Quatrains T’ang 1. Li Po 2. Mong Hao-Jan // Sur mon chemin 12-03-19
Elles sont tombées vers des silences qui nous perpétuent.
Je me demandais si vous étiez parti … Vous revenez du silence, avec les beaux jours…
J’étais là.
Jamais tout à fait moi même, jamais tout à fait un autre…
De mes silences et de ses méandres.
Votre silence est donc un fleuve si j’en juge par cette cartographie muette que vous dépeignez… une rivière ni une source n’ont d’aussi beaux méandres qu’un fleuve. Reste à connaître le nom de la mer où il sombre.
La mer de la mélancolie.
Il n’y sombre pas mais y dérive en ondes certaines…
La mer Mélancolie et le fleuve Silence… ce n’est pas sur Terre …
Non mais leurs empruntes n’en sont pas des blessures qui s’agrègent et …
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et qui se fossilisent. Ce qui servira toujours aux géologues comme lumière.