Suivre la trace des fées

Sur mon chemin j’ai rencontré celui là qui ne bougeait pas. Il faisait très chaud, c’était mercredi dernier, le 27. On est resté longtemps comme ça, à s’échanger des pensées, il s’est laissé photographier mais je n’ai pas eu envie de l’effrayer, je n’ai fait que trois photos. La lumière dardante jouait sur les reflets de son plumage et son œil à la pupille étonnante, ne perdait aucun mouvement. M’arrachant à notre rencontre, j’ai fait quelques mètres (j’étais en vélo) et je me suis retournée. Lui aussi était parti, sans un bruit.