Voilà enfin l’équinoxe , (celle qui fait mal au dos et à la colonne vertébrale soit dit en passant), qui change l’ordre dans la lumière et ses ombres en passant par l’égalité du jour et de la nuit (ça ferait un beau programme politique tiens). Je rêve de voir la Terre d’assez loin (mon syndrome Thomas Pesquet ?) pour assister à cette danse mécanique, pour voir la ligne de lumière et d’ombre s’avancer en même temps qu’elle tourne et qu’elle change la direction de son axe. Allons, je ne peux rien de mieux qu’un ver de terre ou un pissenlit, j’assiste et je ressens d’étranges sensations, d’étranges troubles. Printemps. Mon cinquante-quatrième équinoxe comme autant de passages au cap Horn et toujours le même réconfort ressenti après ces heures plongées dans la nuit, ces journées de courte lumière, mêlées de froid et de nuages bas à maudire le froid, l’hiver et tous ses saints… A la tienne mon Printemps !